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Les marchés financiers abordent l'année 2026 avec des attentes élevées, qu'il s'agisse de baisses de taux de la Fed ou d'un boom durable de l'IA. Mais comme il est peu probable que la croissance s'accélère de manière significative et que les spreads sont serrés, la marge d'erreur reste faible.
Pour paraphraser une chanson de Queen, le marché semble vouloir (et voir) tout en 2026, pour justifier les valorisations actuelles des marchés actions et crédits : de nouvelles baisses de taux de la Fed, un boom durable de l'IA, des dépenses budgétaires allemandes robustes, une reprise en Chine et une surperformance continue des marchés émergents.
Et qui peut les en blâmer, compte tenu des fêtes de fin d'année qui s'annoncent. Cependant, le mois de novembre nous a rappelé à quel point le sentiment à l'égard du risque peut changer rapidement. Le bitcoin a corrigé, le Nasdaq a chuté de 8 % et même les actions de NVIDIA ont été mises sous pression, ce qui a alimenté le débat sur les bulles.
Si les risques baissiers réapparaissent, les spreads pourraient s'élargir fortement, réduisant à néant les revenus de portage
Les prix des actifs semblent principalement déterminés par les attentes de la Fed. Lorsque les marchés ont anticipé un abaissement de taux en décembre après la réunion du FOMC, les actions ont chuté. Par la suite, les commentaires du président de la Fed de New York, John Williams, laissant entendre qu'une baisse était encore possible, ont déclenché un net rebond, le Nasdaq 100 se redressant d'environ 6 % en fin de mois. En même temps, les spreads de crédit sont restés dans une fourchette étroite, même si des fissures apparaissent sur le marché du crédit privé.
Pour l'instant, la perception des risques semble s'être affaiblie et les investisseurs restent concentrés sur le portage plutôt que sur les mouvements directionnels des spreads. Nous mettons toutefois en garde : si les risques baissiers réapparaissent, les spreads pourraient s'élargir fortement, réduisant à néant les revenus de portage. Ces développements confirment la thèse exposée dans notre précédente édition des perspectives, intitulée Audacieuses, selon laquelle la marge d'erreur reste étroite.
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